L’institut français de Varsovie s’associe au cinéma Amondo pour organiser un cycle consacré au cinéma français. Les projections auront lieu les dimanches à 20h00 et seront précédées par une introduction (en polonais) de Michał Konarski, critique de cinéma.
Le programme du mois d'avril:
2 avril : « Les Quatre cents coups » de François Truffaut
Antoine Doinel est un jeune garçon de 13 ans. Il habite aux environs de la place de Clichy, dans un petit appartement inconfortable, entre sa mère, Gilberte, une femme maussade qui ne l'aime pas, et l'homme qui lui a donné son nom mais n'est pas son père, un être falot qui pourrait l'aimer s'il n'était si inconsistant. Avec l'âge, Antoine supporte de moins en moins cette situation et rêve d'un avenir meilleur. Il découvre bientôt les joies de l'école buissonnière avec son ami René, rentre tard, essuie sans broncher les remontrances de ses parents et, un jour, enfin, pour excuser une absence en classe, annonce que sa mère est morte...
« Les Quatre cents coups » (400 batów) de François Truffaut, France 1959, 100 min.
Avec: Jean-Pierre Léaud, Claire Maurier, Albert Rémy
8 avril * : « Pierrot le Fou » de Jean-Luc Godard
Ferdinand, marié à une femme riche, s'ennuie. Au cours d'une soirée, il rencontre Marianne, une étudiante qu'il a connue cinq ans auparavant. Délaissant son épouse, il s'entiche de la belle et s'installe avec elle. Mêlée à des affaires louches, Marianne contraint le couple à entrer dans la clandestinité…
« Pierrot Le Fou » (Szalony Piotruś) de Jean-Luc Godard, France, Italie 1965, 110 min.
Avec : Jean-Paul Belmondo, Anna Karina, Graziella Galvani
* projection exceptionnelle le samedi
16 avril: « Hiroshima, mon amour » d’Alain Resnais
Une actrice se rend à Hiroshima pour tourner un film sur la paix. Elle y rencontre un Japonais qui devient son amant, mais aussi son confident. Il lui parle de sa vie et lui répète "Tu n’as rien vu à Hiroshima". Elle lui parle de son adolescence à Nevers pendant la seconde guerre mondiale, de son amour pour un soldat allemand et de l’humiliation qu’elle a subie à la Libération.
« Hiroshima, mon amour » (Hiroszima, moja miłość) d’Alain Resnais, France, Japon 1959, 90 min.
Avec : Emmanuelle Riva, Eiji Okada, Stella Dassas, Pierre Barbaud
23 avril : « Chronique d’un été » de Jean Rouch et Edgar Morin
En 1960, Jean Rouch et Edgar Morin tentent une expérience cinématographique : un essai de « cinéma vérité » vécu à la fois par ses auteurs et ses acteurs - hommes et femmes d’âges différents - qui contient l’essentiel sur le bonheur : l’inextricable tension entre poésie et trivialité de nos existences...
« Chronique d’un été » („Kronika jednego lata”) de Jean Rouch, Edgar Morin, France 1961, 85 min.
Avec : Régis Debray, Marceline Loridan-Ivens, Marilu Parolini
30 avril : « Cléo de 5 à 7 » d’Agnès Varda
Cléo, jeune et jolie chanteuse, attend les résultats d’une analyse médicale. De la superstition à la peur, de la rue de Rivoli au Café du Dôme, de la coquetterie à l’angoisse, de chez elle au parc Montsouris, Cléo vit 90 minutes particulières. Son amant, son musicien, une amie puis un soldat lui ouvrent les yeux sur le monde.
« Cléo de 5 à7 » (Cléo od 5 do 7) d’Agnès Varda, France, Italie 1962, 90 min.
Avec : Corinne Marchand, Antoine Bourseiller, Michel Legrand